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Actualités immobilières
Premier trimestre : entre espoirs de reprise et réalité en demi-teinte, le marché immobilier vacille et les marges de négociation s'effritent.
14 avril 2025, Paris – L'heure est au bilan pour le réseau immobilier l'Adresse, qui a sondé ses 330 agences afin de capter les grandes tendances du 1er trimestre. Verdict : la reprise est bien enclenchée, mais son rythme reste inégal selon les zones. Les agences témoignent d'un retour généralisé des acheteurs, avec un marché plus fluide et, parfois, des ventes conclues sans négociation. Pour les mois à venir, la majorité des professionnels s'attendent à une accélération de l'activité… sous réserve de taux de crédit stables et d'un contexte macroéconomique sans mauvaise surprise.
Vous trouverez dans cet article
- Le marché retrouve de l’élan, mais la reprise demeure irrégulière, avec de fortes disparités régionales et saisonnières.
- Si les prix n’augmentent pas, c’est désormais sur le levier de la négociation que la tension se fait sentir : les marges se réduisent.
- Conforté par des indicateurs encourageants, le réseau l’Adresse se montre résolument optimiste pour l’année 2025.
Le marché retrouve de l’élan, mais la reprise demeure irrégulière, avec de fortes disparités régionales et saisonnières.
Le marché immobilier reprend des couleurs au sein du réseau l'Adresse, qui enregistre une hausse de 20 % des compromis signés au 1er trimestre 2025 par rapport à l'an passé. Une embellie certes, mais encore fragile. En effet, selon un sondage interne, si 40 % des agences décrivent un marché dynamique, plus de la moitié font état d'une reprise en dents de scie, avec des fluctuations marquées d'activité selon les semaines. Seules 11 % estiment que le marché reste au point mort.

« Ce premier trimestre, qui dans l'ensemble été très bon, a été assez atypique, avec un excellent mois de janvier quasi-record dans certaines agences, puis en février et mars, un niveau d'activité plus aléatoire, en fonction des vacances mais aussi de la météo ! À Paris notamment, le beau temps n'a pas joué entre notre faveur car beaucoup ont voulu en profiter de leurs week-ends plutôt que de faire avancer leur projet. Pour autant, les premiers jours d'avril confirment cette reprise de l'activité qui se dessine déjà depuis un semestre » analyse Brice Cardi, Président de l'Adresse.
Les zones dans lesquelles la reprise est la plus marquée sont les grandes villes qui ont vu leurs prix s'ajuster plus fortement ces derniers mois, mais aussi les zones littorales, toujours très attractives.
La reprise du marché immobilier s'incarne aussi par le retour en force de tous les types d'acheteurs. Les secundo-accédants, longtemps attentistes, relancent leurs projets, dopés par des taux devenus plus compétitifs. Les primo-accédants, eux, profitent d'une double opportunité : la baisse des taux – près d'un point en un an – et l'assouplissement des conditions d'apport exigées par les banques. Illustration concrète : un couple aux revenus de 4 500 € peut aujourd'hui emprunter 20 000 € de plus qu'en avril 2024. Par ailleurs, l'immobilier retrouve sa casquette de valeur refuge, et les investisseurs reviennent eux aussi sur le devant de la scène.
Si les prix n’augmentent pas, c’est désormais sur le levier de la négociation que la tension se fait sentir : les marges se réduisent.
Contrairement à certains discours du marché, l'envolée des prix n'est pas encore d'actualité chez l'Adresse. Moins de 5 % des agences du réseau font état de hausses depuis le dernier trimestre 2024 — essentiellement en zones littorales ou dans des secteurs à forte tension immobilière. Pour autant, la dynamique évolue : les baisses de prix se raréfient et les négociations s'amenuisent. 30 % des agences vendent désormais sans aucune marge de négociation, contre 5 % trois mois plus tôt.
Pour Brice Cardi, président du réseau, cette tendance traduit un retour à l'équilibre : « Les vendeurs intègrent davantage les estimations des professionnels, et les prix affichés correspondent enfin au budget des acheteurs. »
Reste qu'une majorité d'agences (70 %) constate encore des marges de négociation, de 4 à 7 %, voire jusqu'à 10 % en cas de DPE dégradé ou de travaux importants.
Pour Brice Cardi, président du réseau, cette tendance traduit un retour à l'équilibre : « Les vendeurs intègrent davantage les estimations des professionnels, et les prix affichés correspondent enfin au budget des acheteurs. »
Reste qu'une majorité d'agences (70 %) constate encore des marges de négociation, de 4 à 7 %, voire jusqu'à 10 % en cas de DPE dégradé ou de travaux importants.

Conforté par des indicateurs encourageants, le réseau l’Adresse se montre résolument optimiste pour l’année 2025.
Les perspectives pour 2025 s'éclaircissent nettement du côté du réseau l'Adresse : près de 70 % des agences anticipent un marché plus dynamique que l'an dernier, contre seulement 50 % en décembre 2024, lors du précédent baromètre. Une montée en confiance qui contraste avec la prudence d'il y a quelques mois. À noter que 28 % misent sur une stabilité de l'activité, et moins de 5 % redoutent un recul.

L'évolution des taux de crédit et la situation économique, notamment les tensions autour des droits de douane transatlantiques, resteront des facteurs décisifs pour l'immobilier en 2025. Pourtant, Brice Cardi, président du réseau l'Adresse, se montre confiant : « Dans ce contexte incertain, l'immobilier demeure une valeur refuge, face à une bourse volatile. Les banques continuent de chercher à attirer de nouveaux clients, ce qui devrait maintenir des taux compétitifs. La BCE, de son côté, pourrait même baisser ses taux. En tant que professionnels, notre rôle est d'accompagner les acheteurs en leur montrant qu'avec des taux autour de 3-3,5 %, une large offre de biens et des vendeurs prêts à s'adapter, c'est le moment idéal pour investir. »
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