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Actualités de l'immobilier
Marché immobilier : une rentrée dynamique malgré un contexte politique incertain
Après une année 2024 marquée par l'attentisme et la baisse des volumes de transactions, la première partie de l'année 2025 a apporté un vent d'optimisme sur le marché immobilier qui s'est confirmé cet été. Le mois de juillet a été particulièrement porteur, avec une belle dynamique de ventes, même si le mois d'août a connu un ralentissement saisonnier.
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Un été dynamique qui se poursuit en cette rentrée
Si la rentrée est marquée par l'instabilité politique, acheteurs comme vendeurs sont bien au rendez-vous, avec l'intention de profiter des taux attractifs avant leur remontée.
« Nous avons observé un véritable rebond en juillet, qui s'est ensuite tassé en août, mais cela reste très encourageant. Le marché montre des signes de résilience et les acquéreurs sont bien présents en cette rentrée avec des projets concrets », souligne Brice Cardi, président de l'Adresse.
Les prix se maintiennent globalement, mais les acheteurs sont plus exigeants que jamais : un bien surévalué ne trouve pas preneur et parfois ne génère même pas de visite. À l'inverse, les maisons ou appartements bien positionnés en prix, sans travaux, trouvent rapidement des acquéreurs, même si une marge de négociation reste encore possible ! Les maisons familiales avec jardin, trois chambres minimum et budget compris entre 200 000 € et 300 000 € concentrent toujours l'essentiel de la demande.
Un marché plus équilibré entre offre et demande
Dans certaines agglomérations comme Angers, les professionnels observent un retour à un marché plus sain, où l'offre et la demande se rencontrent dans de meilleures conditions. « Nous revenons à une situation qui se rapproche de celle d'avant la crise sanitaire : un marché moins spéculatif, plus rationnel, où les prix sont ajustés et où les acheteurs financent leur projet de manière plus raisonnable », analyse Brice Cardi.
Ce rééquilibrage se traduit aussi par une hausse de 10 % du stock de biens à vendre au sein du réseau l'Adresse, offrant davantage de choix aux acquéreurs. Les transactions se réalisent principalement sur des biens permettant des remboursements compris entre 1 000 et 1 500 € par mois, confirmant l'importance de la solvabilité dans le processus d'achat. Une solvabilité retrouvée en 2025, grâce à la baisse des taux de crédit, passé de 4,3 % en moyenne sur 20 ans à 3,20 % actuellement.
Le retour des primo-accédants, mais aussi des secundo-accédants
Bonne nouvelle : les primo-accédants, longtemps pénalisés par la hausse des taux d'intérêt et les restrictions d'octroi de crédit, notamment sur l'apport personnel, sont bel et bien de retour. La stabilisation des taux leur permet à nouveau d'envisager l'acquisition de leur résidence principale, tout comme les banques qui se contentent désormais de 10 % d'apport personnel en moyenne, contre 20 % en 2023.
« C'est une très bonne nouvelle de voir les primo-accédants revenir sur le marché. L'accession à la propriété reste une priorité pour les Français qui malgré les contraintes et l'instabilité politique que l'on connait depuis un an, trouvent des solutions pour concrétiser leur projet », se réjouit Brice Cardi.
Les secundo-acquéreurs, de leur côté, poursuivent leurs projets de changement de résidence principale, souvent pour gagner en confort ou en espace, ce qui assure une meilleure rotation des biens, et libère de plus petites surfaces pour les primo-accédants. À l'inverse, les investisseurs restent en retrait, freinés par la fiscalité, les contraintes réglementaires liées au DPE et les incertitudes sur la location saisonnière type Airbnb. Cette instabilité politique et les difficultés à voter le budget 2026 ne devrait pas arranger la situation malheureusement…
Une activité en croissance chez l'Adresse
Cette tendance positive se reflète dans les résultats du réseau l'Adresse. Le chiffre d'affaires a progressé de 10 % en moyenne sur les huit premiers mois de l'année, tandis que le stock de biens disponibles à la vente a, lui aussi, augmenté de 10 % par rapport à 2023.
« Ces chiffres témoignent de la vitalité de notre réseau et de la confiance renouvelée des vendeurs comme des acquéreurs. L'activité est soutenue, malgré les turbulences économiques et politiques. Cela confirme que l'immobilier reste un pilier pour les Français, notamment en matière de résidence principale », commente Brice Cardi.
Concernant les prix, la tendance est contrastée : une baisse moyenne de 3 % en un an et de 10 % en deux ans, avec de fortes disparités selon les régions. À Montreuil, par exemple, les prix restent encore nettement supérieurs aux niveaux d'avant-crise.
Les perspectives en cette rentrée marquée par l'instabilité politique
Si la rentrée démarre sous de bons auspices, le marché immobilier reste sous tension face aux incertitudes politiques et économiques qui pourraient peser sur la confiance des ménages et entraîner une nouvelle phase d'attentisme. Les taux, aujourd'hui stabilisés, pourraient repartir à la hausse en cas de secousse politique, comme l'indiquent d'ailleurs les premières hausses de taux constatées par les courtiers dans les barèmes de septembre.
Néanmoins, l'immobilier conserve un rôle clé de valeur refuge. « Dans un contexte où les marchés financiers restent volatils, l'immobilier demeure l'investissement le plus sûr et le plus pérenne. Les Français le savent et continuent d'y placer leur confiance », insiste Brice Cardi.
Une bonne nouvelle : la réforme du calcul du DPE, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2026. Cette évolution permettra de faire sortir près de 850 000 logements du statut de passoire énergétique et devrait redonner de l'oxygène au marché locatif.
En conclusion
Malgré un contexte politique instable et des investisseurs toujours prudents, le marché immobilier confirme sa reprise en cette rentrée 2025. Le retour des primo-accédants, la solidité des secundo et la résilience de la résidence principale soutiennent l'activité. Avec une demande toujours présente et un réseau en croissance, l'Adresse aborde la fin de l'année avec confiance.
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